Category Archives: Expositions

Propriété, par ADOR > Du 24 fév. au 31 mars 2019

PROPRIÉTÉ /
Par ADOR
Dans le cadre du festival URBAINES

Du 24 février au 31 mars 2019
+ résidence de création du 4 au 21 février

Vernissage Dimanche 24 février 2019 de 14h à 18h
lors du parcours urbain le dimanche 24 février entre 14h à 18h (festival Urbaines)

 

Ador peint depuis une quinzaine d’années. Originaire de Nantes, il développe un travail d’atelier autour du dessin, de toiles, de volumes et de films d’animation, ainsi qu’au travers de fresques murales et de personnages disséminés dans l’espace public.
Ces recherches se font écho et nourrissent son univers au traité croquignolet  où il  s’agit  de fabriquer des histoires à la fois burlesques et sulfureuses. Chercher une façon de raconter, discuter, avec un goût prononcé pour certains aspects de la nature humaine. Communiquer avec des protagonistes, proposer un univers joyeux pour un monde merveilleux et maintenir le contact  –  langage – entre les êtres d’une civilisation grotesque, vulgaire et absurde.
Comme une grande mise en scène ou un spectacle, les personnages paradent, s’expriment ou se taisent, mais cherchent à communiquer dans l’espace public, à chacun de se raconter sa propre histoire. La gratuité de cette  expression d’une vision du monde est désormais un  leitmotiv depuis plusieurs années.

Mobile, c’est avec des expositions et des fresques murales à travers le monde que le travail d’Ador se fait connaître: Chine, Angleterre, Espagne, États-Unis, Canada, France…. Les personnages fantasques d’Ador ont croisé bien des regards.

Propriété est une exposition qui décline des scènes et des personnages issus de notre culture populaire et collective. Le ton est douteux. Entre candeur et machiavélisme, les protagonistes extraits de contes sont parodiés et traitent de phénomènes actuels. Les histoires décalées ici présentées invitent chacun à se raconter la sienne. La narration est distordue pour que chacun soit libre d’y voir sa propre vision sous leurs formes les plus incongrue. Un monde parfaitement artificiel modèle les historiettes pour aménager une idée de paysage. Comme si l’imagination se retrouvait dans des ruines du futur. Cette mise en scène in situ interroge l’occupation et l’exclusion. Il s’agit de décliner la notion de propriété et de ce qu’elle incarne ; une supercherie inique délimitée par des frontières et des périmètres, sans queue ni tête.
Vivement l’état des lieux.

Vernissage lors du parcours urbain le dimanche 24 février entre 14h à 18h (festival Urbaines)

 

Rendez-vous / rencontres

Dimanche 24 février
De 14h à 18h, 1.5€ en bus / gratuit en parcours libre
Parcours urbain
Circuit de découverte d’expositions des artistes JAUNE, LEYTO, WAR, KAZY, ADOR, Y. LEPAGE à l’Antipode MJC, au Triangle, et Grand Cordel MJC et ateliers de pratique tout au long de l’après-midi.

Mercredi 27 février
14h30, dès 5 ans, 4.50€
Chocolat littéraire
Rencontre avec le street artiste ADOR, visite de l’exposition et mini-atelier création d’une fresque collective.

 

Vies modestes, vies épatantes > du 23 avril au 5 juin 2019 / Vernissage Jeudi 25 avril 2019 à 18h30 

Vies modestes, vies épatantes

Installation photographique et sonore

Scénographie : Johan Michel
Portraits sonores écrits par Agnès Gervaisot et Johan Michel
Création sonore : Charly Aubry
Voix : Astrid Adverbe

 

du 23 avril au 5 juin 2019

Vernissage Jeudi 25 avril 2019 à 18h30 

 

« Aller chez lui, chez elle, chez eux, être invité. Ecouter leurs paroles, glaner leurs photos. Jours après jours y revenir, simplement se promener, jardiner, apprendre des gestes agricoles en convoquant des ancêtres intarissables, joyeux ou râleurs. Lentement fabriquer un portrait d’elle, de lui, d’eux. C’est à dire recueillir, le plus possible bannir ma propre imagination. Que mes mots ne côtoient que leurs courages farouches, leurs rires épais, que l’écriture toute entière soit tissée du remarquable et du quotidien de la vie d’hommes et de femmes emprunts d’étonnement et de savoir-faire. Il s’agit ici d ’aller en leur compagnie, de s’ouvrir aux lieux et à ce qui s’y trame. »

   

Vies modestes, vies épatantes, ce sont d’abord des rencontres avec des acteurs du monde agricole, auprès de qui nous récoltons des photographies et des histoires, avec qui nous partageons du temps. Il s’agit d’aller en leur compagnie, de prendre le temps nécessaire pour s’ouvrir aux lieux et à ce qui s’y trame, avec un désir : celui de proposer un aperçu du quotidien de la vie de ces hommes et de ces femmes, agriculteurs et agricultrices brétiliens.

L’installation qui en émane témoigne de la relation de l’homme, de la culture et de la nature. Elle prend la forme d’un labyrinthe dans lequel sont donnés à voir et à entendre les photographies et les portraits sonores des personnes nous ayant reçu. Immergé dans le noir et muni d’une lampe torche, le visiteur déambule et découvre des lieux habités, cultivés, travaillés…

Vies modestes, vies épatante est un travail d’approche, de tâtonnement qui nous dit l’importance d’une proximité et d’une collaboration avec celle ou celui dont on parle. Les rencontres régulières ouvrent à une trajectoire commune, qui se dessine au rythme du travail et de l’échange.

À travers les récits de la vie d’agriculteurs, nous évoquons une réalité humaine des plus âpre mais aussi des plus noble, concrète. Ces portraits sont ceux d’individus ayant un rapport singulier et tangible à la terre. Les images, paroles et documents qui composent l’installation sont autant d’invitations à penser le territoire aux cotés de ses habitants et de leurs pratiques agricoles. Le labyrinthe, point culminant où se joue le rassemblement et la représentation devient le reflet d’un temps de vie passé à coté d’agriculteurs et de lieux auxquels nous finissons par prendre part.

 

 

 

Extrait d’un portrait sonore tiré de la série Vies modestes, vies épatantes.

 

Vies modestes, vies épatantes puise sa force dans une dynamique collective, c’est une aventure ouverte qui obéit à la seule loi du désir et du partage. C’est chercher une autre façon de raconter. C’est un projet qui se construit lentement, tissée par le remarquable et le quotidien de la vie d’hommes et de femmes empreints d’étonnement et de savoir-faire. C’est le désir d’une écriture se livrant toute entière aux êtres et aux lieux dans une démarche volontairement subjective, mais d’une subjectivité plurielle, partagée.

Flickering Transactions, installation de Marin Esnault > du 14 au 30 janvier 2019

Flickering Transactions

Du 14 au 30 janvier 2019

Pendant le mois de janvier, Le Grand Cordel MJC accueillera Marin Esnault, jeune artiste contemporain Rennais travaillant sur la relation entre l’Homme et la technologie.

Cette résidence de création prend la forme d’un laboratoire d’expérimentation ouvert au public.
Elle lui permettra de mener une recherche artistique plastique autour de l’impact des cryptomonnaies, ces monnaies virtuelles dont l’échange est crypté, sur le monde matériel.

 

Depuis l’extérieur, nous percevons un phénomène étrange : la lumière de la salle s’éteint par intermittence. Une fois à l’intérieur nous remarquons plusieurs tubes fluorescents, disposés en cercle. La lumière qui en émane vacille. Nous pourrions croire ce phénomène dû à un éclairage vieillissant. Le battement presque mécanique de la lumière nous pousse à croire en une cause plus profonde…

 

 

 

 

Mon Corps est politique > exposition 10 au 21 déc. 2018

MON CORPS EST POLITIQUE

du 10 au 21 décembre 2018

Lundi à vendredi de 10h à 19h
Samedi et dimanche  de 10h30 à 19h

— Déconseillé aux moins de 12 ans —

contact LFL : lesfemmeslibres1@gmail.com

 

Mon corps, 
Organisme déterminé et déterminant, conscient de la vie qui l’anime exerce un pouvoir sans commune mesure. Activiste et orgueilleux il défie les langues et garrotte la voracité. 

Mon corps, 
Jugule ou nourrit les poisons qui nous délite. Fédérateur, il est ce rempart contre la terreur, une patrie pour les insoumis-e-s, un abri contre les fusils et les tyrans, un rempart contre l’injustice et l’iniquité.

Mon corps, 
Terre neutre se voit pourtant marqué au fer rouge par une matrice qui le livre à deux genres. Dominant et dominé, il se courbe pour réjouir une cis-hétéronormativité dont débute pourtant l’agonie. 

Mon corps, 
Silencieusement battu par des langues voraces et vomit dans une méconnaissance absolue, est le seul que j’habite. Mon corps est politique ! 

par Jordan Fraser Emery et Bsign Celine
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LFL pour Les Femmes Libres, collectif d’artistes féministes et queer, affirme sa volonté d’une représentation féminine dans toute sa diversité ! Le collectif en barrant consciencieusement son nom, attire de fait l’attention sur les nombreuses actions qu’il reste à entreprendre pour y parvenir. Des actions qui passent nécessairement par le corps et ses représentations, éloignées d’une matrice identitaire univoque, sage et fixe. Ainsi, le collectif présente fièrement, MON CORPS EST POLITIQUE, une exposition politique de corps pluriels dans leurs formes, leurs désirs leurs sexes et leurs genres.

MULTIPLE OF FIVE > par Nils Völker / Du 5 octobre au 24 novembre 2018

MULTIPLE OF FIVE /
Par Nils Völker
En collaboration avec Electroni[k]
Dans le cadre du festival MAINTENANT (5 > 14.10.18) organisé par l’association Electroni[k]

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Du 5 octobre au 24 novembre 2018

du lundi au vendredi 14h-20h30 et le samedi 9h-13h
+ ouverture exceptionnelle les samedis et dimanches 6, 7 octobre et 13, 14 octobre de 14h à 18h

Vernissage Jeudi 4 octobre 2018 à 18h30 

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Multiple of Five est une autre expression du monde flottant de l’artiste allemand Nils Völker. L’installation se compose d’une colonne en mouvement légère comme l’air constituée de quarante sacs en plastique qui donnent l’impression de respirer.

A sa manière toute personnelle, Nils Völker utilise des matériaux du quotidien et des couleurs qui en rappellent d’autres (ici le bleu-blanc-rouge du drapeau français) dans la création de formes immatérielles assistées par un programme informatique personnalisé, qui dotent l’ensemble d’un mouvement organique et rythmique, accompagné d’un son respiratoire régulier.

Vivante, troublante, cette sculpture volumétrique verticale oscille entre le monumental et l’immatériel en évoluant au gré des 320 ventilateurs invisibles qui l’animent. Les mouvements ondulatoires qui incorporent des pauses lui donnent alors un aspect presque naturel qui ajoute encore à l’inquiétante étrangeté de l’ensemble.

L’artiste : Nils Völker est un artiste des nouveaux médias (oeuvres d’art fondées sur les techniques multimédia, l’ordinateur ou la technologie des communications dans un cadre d’expression créative) basé à Berlin. Il est diplômé de l’Université Bauhaus de Weimar, section Communication Design. Il se passionne pour la représentation physique de principes informatiques (pattern, cycles, motifs, mécanique algorithmique, etc.) mise en scène dans des installations originales et singulières. Il a déjà été accueilli sur le festival Maintenant en 2016 avec l’installation Seventeen.

Expo ESAT de Bourgchevreuil > du 30 mai au 8 sept. 2018

Expo ESAT de Bourgchevreuil

du 30 mai au 8 sept. 2018

 

Impressions/ dessins et peintures faites pendant l’atelier d’arts plastiques mené par Emmanuelle Tonin à la SA-ESAT de Bourgchevreuil dans le cadre d’un partenariat avec le Grand Cordel MJC.

Processus d’auto-création > du 18 au 25 mai 2018

Processus d’auto-création

du 18 au 25 mai 2018

Par les étudiants du Master Création Numérique de Rennes 2

 

Que se passe t-il quand l’artiste dispose de la possibilité de programmer l’autonomie ?

Les propositions artistiques de plusieurs étudiants du master Création Numérique sont le fruit de cette réflexion.
Aux croisements de l’art cinétique, l’art vidéo ou encore de l’art interactif, chacun de ces travaux offre une vision différente d’un art auto-poïétique. Jouant avec la participation, l’incertain et le hasard, les étudiants nous proposent la vision d’un art évolutif et processuel, en perpétuelle réalisation.

L’aboutissement de plusieurs mois de recherche, de création et d’expérimentation avec les dispositifs technologiques est présenté ici, confrontant les étudiants aux problématiques d’exposition d’un travail artistique doué d’autonomie. Il ne s’agit ainsi pas de tenter d’inventer un art nouveau, mais plutôt de voir de quelle manière les dispositifs technologiques qui nous entourent peuvent contribuer à une pratique artistique singulière.

 

Etudiants : 
Mathilde Colas
Hassan Diallo
Simon Lamy
Claire Lebret
Aiyana Osborne
Lorriane Torcasco
Ralph Ratrimoanvony

Coordinateur :
Marin Esnault