Category Archives: Théâtre

Carte blanche

Crédit photo : Gwendal Le Flem

THÉÂTRE

Carte blanche

Compagnie Udre Olik

Vendredi 26 novembre 2021 à 20 h 30
Salle de spectacle
1 h 10
3.5€ / 7€ / 12€
À partir de 16 ans 

 

Udre-Olik vous invite dans son univers poétique pour une soirée unique avec le musicien Thibaut Galmiche et le comédien  Philippe Languille. 
La compagnie Udre-Olik répond à cette carte blanche, totalement libre de passer d’un univers à un autre avec pour seule prérogative de laisser se dérouler le fil des émotions. Un parcours entre mouvement, lecture et jeu. Aucune histoire à suivre ou tout plein à se fabriquer, il suffit de se laisser embarquer par les mots, la musique et l’ambiance tantôt sombre, loufoque et légère. 
Les mots de Patrick Demey, Henri Michaux, Richard Brautigan, Lucien Suel jalonneront ce parcours singulier, et donneront corps à cette expérience d’un soir au théâtre. 
Et puis quelques surprises … 

 

« La poésie m’a accompagné quotidiennement pendant le confinement, une nécessité d’en lire à haute voix par téléphone à des auditeurs qui découvraient le plaisir d’entendre sans l’image. Et j’ai eu un immense plaisir de découvrir, redécouvrir et faire découvrir des poètes. J’ai choisi de faire voyager ces écritures sur scène avec Thibault Galmiche musicien et créateur lumière. Nous répondons à cette carte blanche totalement libres de passer d’un univers à un autre avec pour seule prérogative de laisser se dérouler le fil des émotions. Un parcours entre mouvement, lecture et jeu. Aucune histoire à suivre ou tout plein à se fabriquer, il suffit de se laisser embarquer par les mots, la musique et l’ambiance tantôt sombre, loufoque et légère. Les mots de Patrick Demey, Henri Michaux, Richard Brautigan, Lucien Suel jalonneront ce parcours singulier, et quelques bribes de ma composition donneront corps à cette expérience d’un soir au théâtre. Et puis… quelques surprises, comme dans toute carte blanche. »

Biographie

Après une formation au Conservatoire National de Rennes, Philippe Languille travaille avec des compagnies des Pays de la Loire : le Théâtre d’Air avec les pièces La Nuit des Rois de W. Shakespeare, Marcia Hesse de F. Melquiot, le Théâtre Dû (Mayenne) avec deux pièces de L. Gaudé, Cie Spectabilis (Angers) avec William Pig, mis en scène par Jack Percher.
Fondateur – Acteur de la Cie Udre-Olik pour qui il crée Somnambule, BCDG/un Bon Coup Dans la Gueule textes de C. Bathany et A. Fleury, Je dis ce que je veux de C. Tarkos, BIP BIP Lecture, Et si c’était la faute à Pollux ? de J.Y Picq, Quelque part, quelqu’un de H. Michaux et Sur la grand’ route de G. Couté. Il est aussi metteur en scène des groupes musicaux La Tordue, Lo Jo et Sergent Pépère.

Mise en espace : Philippe Languille / distribution : Thibault Galmiche, Philippe Languille / auteurs : Patrick Demey, Henri Michaux, Richard Brautigan, Lucien Suel / partenaires : Grand Cordel MJC / production : Compagnie Udre-Olik 

Annulation

Nous sommes malheureusement contraint d’annuler le spectacle Carte Blanche

Collectif Dans le vif

Crédit photo : TdC-EPL

THÉÂTRE ET SOCIÉTÉ 

Collectif dans le vif

Vendredi 10 décembre 2021 à 20 h 30
Salle de spectacle
1 h 30
3.5€ / 7€ / 12€
À partir de 15 ans

 

Dans le vif est un collectif théâtral rennais créé en 2018. Il est composé de cinq artistes de théâtre (metteur et metteuse en scène, comédiens et comédiennes, auteur) : Chloé Maniscalco, Frédérique Mingant, Gaël Le Guillou Castel, Noëlle Keruzoré et Ronan Mancec. Son action se développe dans le champ des écritures dramatiques contemporaines, avec la question : comment le théâtre de texte peut-il se saisir de l’actualité ? À chaque édition, le groupe passe commande de l’écriture d’une pièce courte à quatre auteurs et autrices, en leur proposant un sujet commun, issu de l’actualité. Puis le collectif travaille à la mise en valeur et à la diffusion de ces oeuvres. Ce que Dans le Vif met en avant, c’est la vitalité, la créativité du théâtre de texte, sa capacité à se saisir du politique, son désir de spontanéité, sa propension à être un endroit d’échange.

 

Édition 2021

Quand la formule « Quoi qu’il en Coûte » a surgi, en mars 2020, il s’agissait de sauver des vies alors que l’humanité entrait dans une pandémie mondiale. Mettant en rapport le domaine de l’économie et celui du soin, l’expression interroge sur la valeur de la vie et de la dignité humaine. Brandi et répété par le corps politique, le « quoi qu’il en coûte », par son caractère absolu, brouille la distinction entre le coût économique du covid-19 pour la collectivité et le coût d’une mise sous respirateur, le coût de la fermeture d’un commerce, le coût de la saturation de l’espace politique par l’émotionnel, le coût psychique de l’isolement de celles et ceux qui étudient ou télétravaillent, le coût social de l’interdiction des rassemblements, le coût sentimental des amours entravées… Le monde se mesure-t-il à l’aune d’un ratio bénéfices-risques, en hiérarchisant le vivant par le prisme de l’économie et/ou de l’immunitaire ?Le collectif a fait appel à quatre nouveaux auteurs et autrices cette année et les a conviés à écrire une courte pièce de théâtre sur le thème Quoi qu’il en coûte : Gustave Akakpo, Claire Rengade, Michel Simonot et Lucie Vérot.Cette lecture fait partie d’un temps fort organisé du 10 au 12 décembre avec différentes structures culturelles rennaises.

Détail du programme sur www.danslevif.fr.

Auteurs : Gustave Akakpo, Claire Rengade, Michel Simonot et Lucie Vérot / lecteurs : Chloé Maniscalco, Frédérique Mingant, Gaël Le Guillou Castel, Noëlle Keruzoré et Ronan Mancec / soutien : DRAC Bretagne, Ville de Rennes / partenaires : Grand Cordel MJC, le Théâtre-MJC de la Paillette, l’ADEC-Maison du théâtre amateur, le Théâtre du Cercle

Carte blanche à la Caravane Compagnie

Crédit photo : Gwendal Le Flem

THÉÂTRE

Carte blanche à la Caravane Compagnie

La Caravane Compagnie

Samedi 18 décembre 2021 à 18 h
Gratuit
Tout public
 

 

Cette année, la Caravane Compagnie fête ses 15 ans !

Les artistes de la compagnie et Le Grand Cordel MJC inventent une journée et une soirée festive pour toutes et tous. Un temps pour se retrouver si l’on s’est déjà croisé·es, pour se rencontrer si l’on ne se connaît pas encore.

Une occasion aussi pour partager avec vous, sous différentes formes, le parcours artistique qui a été celui de la Caravane pendant ces 15 années. L’occasion surtout de partager ce qui fait leur présent, leur futur et leurs recherches en cours, à la MJC (qui les accueille en résidence mission). Au programme de ces réjouissances :

Pochettes-surprises

Durant la journée, vous pourrez découvrir, si vous ne l’avez pas déjà fait, l’exposition Je n’ai pas toujours eu cette voix là.
Dès 18h, Maria Savary, Aurélien Georgeault Loch, Marine Iger, Gaël Le Guillou-Castel et des artistes complices investiront les espaces du Grand Cordel MJC pour vous présenter des lectures, des extraits de spectacle ou autres petites formes liées à l’histoire passée et présente de la compagnie.

 

Sur La Fête !

Parmi les surprises, une expérimentation autour du prochain projet de création, encore en prémices, conçu par Maria Savary.
« La définition wikipédia du mot fête commence ainsi : Une fête est une période de réjouissance collective destinée à célébrer quelque chose ou quelqu’un. Une fête est limitée dans le temps : il n’y a pas de fête solitaire. » Cette dernière phrase, il n’y a pas de fête solitaire résonne dans ma tête. Depuis presque deux ans nous sommes privés de festivité, peu de rassemblement, pas de lieu où danser, pas d’embrassade ni d’effusion, garder nos distances, ne plus se toucher, ne pas trop partager… ne pas lâcher-prise. A-t-on encore envie ou besoin de faire la fête ? Saurons-nous sortir de nos solitudes imposées et nous retrouver, nous rencontrer ? »

 

>> Cette soirée se poursuivra avec un apéritif dînatoire 

Le gardien de mon frère

Crédit photo : Christophe Simonato

LECTURE THÉÂTRALE 

Le gardien de mon frère

Ronan Mancec

Vendredi 14 janvier 2022 à 20 h
Salle de spectacle
40 min
2.5€ / 5€ / 7€
À partir de 15 ans

 

Abel et son frère Jo passent la fin des vacances d’été à la campagne, chez leurs grands-parents. Ils retrouvent une bande de copains et copines qui ont grandi de douze mois. On ne fait pas grand-chose, sinon commenter le physique des personnes qui descendent à l’arrêt de bus, jouer à des jeux vidéo en pyjama toute la journée, et la nuit venue contempler les champs. Il y a l’odeur de la cigarette et celle, amère et poudrée, des trompettes des anges qui poussent près de la rivière.

Abel a treize ans, Jo bientôt dix-sept. Ils ne vivent plus ensemble depuis deux ans et l’entrée de Jo à l’internat. Cet été, Jo fait tout le temps la gueule. Il dessine des croix gammées dans ses cahiers. Abel a envie de sortir, et il se demande s’il n’est pas en train de tomber amoureux. D’un garçon. Il en parle à ses ami·e·s, mais pas à son frère. La complicité s’effrite. Alors qu’ils ont grandi ensemble, les deux frères se retrouvent face à face, étrangers, incapables peut-être de s’aimer. C’est l’histoire de Caïn et Abel.

 

Ronan Mancec (1984) a publié près d’une dizaine de pièces aux éditions Théâtrales, parmi lesquelles Je viens je suis venu (Journées de Lyon des auteurs de théâtre), Azote et fertilisants (aide à la création d’Artcena), Avec Hélène, et des pièces pour la jeunesse dont Le Gardien de mon frère (Artcena, résidence CNL) ou Tithon et la fille du matin. Bouèb, Laure Fonvieille, Jean-Claude Gal, Cédric Gourmelon entre autres les ont mises en scène, ainsi que de nombreux amateurs. Elles ont toutes été sélectionnées par des comités de lecture, et parfois traduites. Ronan a bénéficié de nombreuses résidences d’écriture en France, au Québec, au Rwanda. Il est aussi l’auteur de plusieurs spectacles pour des espaces publics et naturels. Sur scène, il est chanteur dans l’ensemble Mze Shina (polyphonies de Géorgie).

Pièce publiée aux éditions Théâtrales Jeunesse, aide à la création d’Artcena 2020. Prix « Les jeunes lisent du théâtre » 2020 de l’Association mayennaise de Liaison École Théâtre, prix de la pièce de théâtre contemporain pour le jeune public 2020 (académie du Var et Pôle bibliothèque Armand-Gatti), prix Text’Enjeux 2021 (Maison du Théâtre et académie d’Amiens). 

Autour de la lecture

• Séance scolaire à la MJC puis échanges avec l’auteur vendredi 14 janvier – à partir de la 3ème
• Livre accessible à la vente à la fin de la lecture 

Les amantes – version brute –

Crédit photo : Muriel Bordier / visuel : Mathilde Élu

THÉÂTRE 

Les amantes – version brute –

d’après le roman de Elfriede Jelinek
compagnieKFassociation

Vendredi 18 mars 2022 à 20 h 30
Salle de spectacle
1 h 10
3.5€ / 7€ / 12€
À partir de 16 ans 

 

Nous sommes dans un pays où il fait bon vivre, havre de tranquillité douillettement blotti au coeur de l’Europe, entre monts et vallons : un tableau idyllique de l’Autriche. Les amantes, brigitte « Le bon exemple » et paula « Le mauvais exemple », sont deux jeunes femmes, l’une de la ville, l’autre de la campagne. Elles ne se connaissent pas mais elles ont un point commun, celui de se sortir du carcan familial pour réaliser leur vie de femme.

L’enfance de Brigitte et de Paula est hantée par la brutalité, l’abandon ou la folie. Un univers obsessionnel duquel il semblerait peu possible de s’échapper. Dans ce monde-là pour s’en sortir quand on est femme, il n’y a pas deux solutions : il faut un homme. Et pour avoir un homme, il n’y a pas deux solutions non plus : il faut se faire faire un enfant.

Dans Les amantes, l’intimité et la vie sociale se déclinent selon la dialectique maître / esclave, parent / enfant, mari / patron, patron / employé, homme / femme. Jelinek lutte contre la phallocratie et fait de ses personnages féminins et masculins l’incarnation d’une idée d’humiliation, d’agression et de domination. Le tout passé à la moulinette d’un humour ravageur.

Sur scène, Camille Kerdellant et Rozenn Fournier racontent la course effrénée et sans merci des deux jeunes femmes prêtes au pire pour échapper aux déterminismes familial et social.

 

« Une première version du spectacle a été créée en 2017. Une évidence de reprendre le spectacle en 2022, sur le fond et dans une forme plus dépouillée encore. Nous souhaitons avec cette version brute retrouver le plateau nu, vidé de tous les artifices propres au théâtre qui pourraient entraver la langue et le jeu, nous choisissons de travailler avec cette nudité, en évoquant plus qu’en ne décrivant. » KF 2021

Interprétation : Rozenn Fournier et Camille Kerdellant / dramaturgie : Marine Bachelot Nguyen / création lumière : Gweltaz Chauviré / d’après le roman de Elfriede Jelinek Les amantes / traduction : Yasmin Hoffmann et Maryvonne Litaize (L’Arche est agent théâtral du texte représenté) / soutiens : Le Grand Cordel MJC, Espace Beausoleil de Pont Péan. 

Autour du spectacle

• Séance scolaire à la MJC puis échanges avec les comédiennes jeudi 17 mars – pour les lycéen·nes à partir de la classe de 1ère

Virilité ?

Crédit photo : Gwendal Le Flem

THÉÂTRE 

Virilité ?

La Caravane Compagnie

Vendredi 29 avril 2022 à 20 h 30
Salle de spectacle
1 h 30
3.5€ / 7€ / 12€
À partir de 15 ans

 

« J’ai 36 ans. J’ai décidé de me fabriquer un kilt. J’ai commandé le patron. J’ai choisi un tissu anthracite uni très épais. J’ai coupé le tissu, cousu les pièces. Je me suis appliqué. C’est un beau kilt. Je choisis soigneusement le premier jour où je vais le porter. Le jour où je sais que je verrai des personnes non jugeantes. Je me sens obligé de le mettre avec des grosses chaussures et une chemise de bûcheron. En marchant dans la rue, je vois les regards des gens qui jaugent, qui jugent. Les ami·es me félicitent : « elle est super ta jupe »… « C’est un kilt » je me sens obligé de me justifier. « ha… et alors, en dessous, tu portes quoi ? » Sourire clin d’oeil etc. La preuve, toujours. Être un fier highlander ou renfiler son pantalon. »

Virilité ?, c’est d’abord la volonté de réfléchir, en tant qu’homme, à ce qui nous contraint, aux normes sociales qui sont censées nous façonner. Une partie des femmes font ce travail depuis quelques décennies : identifier et déconstruire les mécanismes oppressifs du genre. Les hommes sont à la traîne. Or, ce travail de recherche égalitaire ne sera effectif que s’il est mené de part et d’autre.

Partant de ressources sociologiques, psychologiques, philosophiques, historiques mais aussi d’expériences et de réflexions personnelles, Gaël Le Guillou Castel se saisit du théâtre comme d’un espace où penser le monde et ses mécanismes oppressifs. Pour mettre en partage les idées et les histoires. Pour questionner chacune et chacun sur ses propres représentations.

Conception, écriture, jeu : Gaël Le Guillou-Castel / collaboration artistique : Romain Courapied / création sonore et régie : Marine Iger / soutiens : Théâtre du Cercle à Rennes (35), Le Maquis à Brest (29), Le Grand Cordel MJC à Rennes (35), Ville de Rennes, Conseil Départemental d’Ille-et-Vilaine.

Autour du spectacle

• Séance scolaire à la MJC puis échanges avec le comédien et débat animé par Liberté Couleurs vendredi 29 avril – à partir de la 2nde
• Commande d’écriture auprès d’un auteur et création d’un feuilleton radiophonique – enregistrements autour de ce texte les 26, 27/02 et 5,6/03 

Les Parcours d’ici / 25,26 et 27 mars 2022

Les Parcours d’ici

Des récits d’artistes à la rencontre des habitants

 

Vendredi 25, samedi 26 mars et dimanche 27 mars 2022

©Richard Louvet

Ça commence par une envie de faire avec ce qui est ici. Et avec qui est ici. Ici il n’y a pas de théâtre, mais le théâtre, le récit, les mots peuvent se faire partout. Du moment qu’on est prêt à arpenter le quartier. Qu’on est prêt pour la rencontre.

Ça commence par un groupe d’artistes, invité·es par Le Grand Cordel MJC, qui se rencontrent un soir de décembre pour se raconter ce qu’ils et elles font, ce qu’ils et elles feront en mars. Autour de cette table, on se rend compte, au récit de chacun·e, que des liens se tissent. Des liens de sens ou des liens sensibles. Des coïncidences. Autour de la table, on découvre que coïncidence vient de cum qui signifie « avec », « ensemble » et de incidere qui signifie « advenir », « se produire ». Une bonne définition de ce qui se prépare : œuvrer à advenir avec.

Ici coïncideront une drag queen, des grandes femmes oubliées, un chanteur qui se questionne sur ce que c’est qu’être chanteur, une metteuse en scène qui a repoussé la scène, une héroïne de roman qui contamine des acteurs, une poétesse queer qui mêle plaisir sexuel, politique et expérimentation littéraire, une compagnie de théâtre tout terrain. Ils et elles se sont découvertes plus de points communs qu’ils ne le pensaient. Les récits, les corps, les langues traversent leurs expériences. Ces récits, ces corps, ces langues vont se faire inviter dans des lieux du quartier.

S’aventurer dans les Parcours d’ici, c’est entrer chez l’autre. C’est pousser une porte inconnue et y découvrir un univers. C’est être accueilli dans des murs et dans une histoire, et assister (participer ?) à ce dialogue entre les lieux et les vivant·es. C’est accepter qu’on ne sache pas, avant que la rencontre ait lieu, où elle nous mènera. Ce qu’elle bougera en nous.

C’est faire en sorte, enfin, que la rencontre dans ce qu’elle a de plus riche ne finisse jamais de commencer.

Gaël Le Guillou-Castel
– Artiste en résidence au Grand Cordel MJc avec la Caravane Cie –

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Billetterie

Programme

Les Emois d’Emma B.

Lecture spectacle d’après Flaubert.

Madame Bovary est une héroïne littéraire mondialement connue. Le portrait d’une femme engluée dans l’ennui d’une Normandie petite bourgeoise, alors qu’elle rêve de passion, d’aventure, de vie tourbillonnante.
Très loin de nos souvenirs d’angoisse de lecture scolaires, deux personnages discutent du roman, de ses personnages, relisent des extraits, se laissent contaminer par la fiction, et l’on ne sait plus très bien par moments si c’est de littérature ou d’eux-mêmes qu’ils parlent.

Conception et interprétation : Maria Savary et Gaël Le Guillou-Castel, La Caravane Compagnie
Aide à la création sonore : Marine Iger
La Caravane Compagnie est en résidence mission au Grand Cordel MJC avec le soutien de la Ville de Rennes et du Département d’Ille-et-Vilaine.

Elles, l’autre mémoire

Lecture théâtralisée, nomade et modulable

Ce spectacle raconte – avec fantaisie, humour et poésie – les histoires captivantes de femmes et de filles extraordinaires, de différentes origines et époques, qui ont marqué le monde sans laisser d’empreinte à leur mesure. Il permet à toutes et à tous de (re)découvrir notre Matrimoine – l’héritage des femmes et des filles, l’autre moitié de l’humanité !

Conception et interprétation : Caroline Alaoui et Lety Pardalis
Cie Les Combats Ordinaires, sous les regards de : Frédérique Mingant et Julie Michel

Passons à tables !

Et si on parlait Drag ?

Cet art qui devient   la mode mais qu’y connaissons nous vraiment ? Le drag peut faire rire parfois peur (oui oui) mais pas de panique Darling Millie sera là pour changer avec vous, répondre à vos questions et même vous faire goûter ses délicieux toasts (vous ne voyez pas le rapport ? Venez et vous comprendrez) !

Conception et interprétation : Darling Millie

Les chansons joyeuses

Piano-Voix-Slam-Confidences drôles et intimistes

Mathieu traîne derrière lui une tendance auteur noir. D’un côté il aimerait bien s’en défaire mais de l’autre ; il se demande quand même si le monde d’aujourd’hui nous permet encore de danser d’oubli.
Dans cette proposition, on le suivra dans sa quête de « chansons joyeuses » avec en toile de fond, ses questionnements sur leur légitimité. La chanson doit elle se mettre dans tout ses états ? Un format court décalé, autant qu’un constat amer en slam et chansons sur une époque amère..

Conception et interprétation : Mathieu Ramage

Fiévreuse plébéienne

La langue Bâtarde

Fiévreuse plébéienne est un texte qui interroge la façon d’habiter son corps, le monde, ses désirs. Ca parle d’amoure, de précarité, de joie punk & émo, de sexualité. Ca emmêle directement le corps au politique, ça prône haut et fort l’expérimentation et la satire, ça précise une volonté très forte de faire la révolution. Fiévreuse Plébéienne révèle ce que Élodie Petit nomme la Langue Bâtarde : une littérature prolétaire, proche du réel, expérientielle, menaçante et gouine.

Conception et interprétation : Élodie Petit

Virilité, une correspondance

Feuilleton radiophonique

Dans le cadre de l’écriture de son spectacle Virilité, Gaêl Le Guillou-Castel construit une correspondance avec des inconnu·es. Ils et elles interrogent ensemble, au fil de cet échange, le rapport que chacun·e entretient avec la virilité et les normes de genre. En naît une littérature foisonnante et sensible écrite en collaboration avec l’auteur Gustave Akakpo. Le texte est ensuite enregistré avec des amateurs et amatrices sous forme de fiction radiophonique que nous vous invitons à découvrir.

Textes – Les correspondant·es : Gustave Akakpo, Gaël Le Guillou-Castel
Prise de son, montage, mixage et création sonore : Marine Iger
La Caravane Compagnie est en résidence mission au Grand Cordel MJC avec le soutien de la Ville de Rennes et du département d’Ille et Vilaine.

commence par le milieu

Performance

Depuis plusieurs années Frédérique Mingant explore, avec son projet expérimental SAUVAGE, les modaliés de faire art avec l’instant. Ne pas savoir, anticiper le moins possible, faire avec ce qui existe dans un espace donné,   un moment donné, avec ce qui est là, avec celles et ceux qui sont là, avec ce qu’on est et avec ce qu’on a, telles sont les règles de cet écosystème. Pour cette performance dans le cadre de « Parcours d’ici »  , Frédérique Mingant se penchera sur la bibliomancie, ou l’art de la question.

Conception et interprétation : Frédérique Mingant, Cie 13/10è en Ut

RÉVOLTES : LA VISITE

Lecture théâtralisée

Flora Diguet & Marie Thomas proposent une lecture de La Visite, courte pièce de l’autrice Anne Berest (éd. Actes Sud). Elles porteront la parole d’une femme, une jeune mère, dans un monologue sans concessions, sans retenue, balayant des réflexions sur la maternité, le mythe du parfait bonheur, déconstruisant l’instinct maternel ; une femme qui fait face tant bien que mal au regard des autres, de la société, c’est-à-dire du public, qui la parole est directement adressée.
Flora Diguet et Marie Thomas font ici résonner leurs parcours de femmes, d’actrices, de metteuses en scène, de mères, jonglant entre carrière professionnelle et vie de famille. En transposant le lieu intime de l’action (une maison) dans un lieu public (un bar), ce discours évoque une réalité tantôt drôle, tantôt grinçante, en tout cas déroutante.

Conception et interprétation : Flora Diguet et Marie Thomas, Groupe Odyssées, Révoltes [cycle de lectures engagées]
Crédit photo : Caroline Ablain et David Hervieu

7 Samouraïs

danse hip-hop, poésie et l’identité d’une esplanade

Comment se construire et se reconstruire, l’un par rapport à l’autre, quand un est jeune et l’autre moins jeune, quand l’un est un fils et l’autre son père.
« 7 Samouraïs comme 7 métaphores, comme base à la relation filiale, à la construction et à la reconstruction ».
Le travail de création passe par les mots, par la relation entre deux corps, par l’expérience de la rue, par l’écoute, par l’adaptation à la mobilité, au flux et au flow. « Se fondre dans le décor ».

Conception et interprétation : André Layus
Interprétation : Bboy Rasco et André Layus
Mise en scène : Alice Millet
En partenariat avec Les Tombées de la Nuit

Soeurs

Lecture-spectacle

Trois autrices de théâtre, lisent trois textes qui partent sur les traces de leurs ancêtres et ascendant·es. Des traversées épiques et intimes convoquant le Viêtnam, le Sén gal, la Côte d’Ivoire ou le Maroc – autant de pays liés à la France et son histoire coloniale.
Travailler sur nos mémoires familiales, faire émerger des récits sensibles sur les histoires de la colonisation, des diasporas et des immigrations, revisiter nos féminismes et cultiver nos sororités : telle est l’envie de partage de cette lecture à trois voix.

Idée originale : Marine Bachelot Nguyen
De et avec : Penda Diouf, Karima El Kharraze, Marine Bachelot Nguyen
Production : Cie Lumière d’août
Soutien : festival Prise Directe (Lille)

La carte des routes et des royaumes

Crédit photo : Laure Néron

LECTURE THÉÂTRALE 

La carte des routes et des royaumes

Ronan Mancec

Jeudi 30 juin 2022 à 20 h
En extérieur
50 min
2.5€ / 5€ / 7€
À partir de 13 ans

 

Ronan Mancec revient cette saison pour une nouvelle lecture à l’occasion de la publication de sa dernière pièce.

La fabrication de « la carte des routes et des royaumes » est l’entreprise pharaonique que veut mener une famille royale despotique. C’est la tentative de connaître les moindres recoins du globe terrestre, d’en recenser les richesses de tous types et ce faisant d’asseoir son pouvoir sur les peuples gouvernés. Le projet vise à réaliser une huitième merveille du monde. Des cartographes doivent s’acquitter de la tâche. Sillonnant les terres, ils procèdent à des relevés exhaustifs, de gré ou de force, car ils entendent faire respecter l’autorité. En entrant en contact, en dialoguant malgré tout, les habitant·e·s et les cartographes découvrent peu à peu qu’ils sont les victimes de la même tyrannie. Leurs vies sont piétinées par les rêves démesurés de l’oligarchie, et l’envie d’agir collectivement va germer sur la place publique. Le peuple va chercher à se constituer en communauté résistante. Une idée est lancée, qui saperait le pouvoir en place et permettrait de recouvrer une emprise sur les destins. Il s’agirait de falsifier la carte des routes et des royaumes.

La question morale qui anime la pièce, c’est celle de la désobéissance. Elle s’adosse à un espoir : qu’il est possible pour le peuple de reprendre le pouvoir, et que le mouvement social gagne enfin.

Pièce publiée aux éditions Théâtrales Jeunesse (mai 2022), commande du théâtre du Pélican, accompagnée par le collectif À mots découverts.

Autour de la lecture

• Séance dédicace à l’occasion de la publication de la pièce. Livre accessible à la vente à la fin de la lecture.